Les plantes du genre Rosa sont des arbustes ou de petits arbrisseaux épineux au port dressé, grimpant et parfois rampant, atteignant en général deux à cinq mètres de haut. Rosa ×odorata nothovar. gigantea peut toutefois atteindre 15 mètres de haut2 dans son aire d'origine (Birmanie) et 10 mètres en culture en climat tempéré, tandis que des espèces naines, telle Rosa minutifolia ne dépassent pas les 75 cm de haut. Tiges Elles forment des tiges aériennes arquées, portant des aiguillons (ainsi que parfois les pétioles des feuilles). Ces aiguillons sont des excroissances de l'épiderme et finissent par tomber sur les tiges les plus âgées. La souche émet chaque année de nouvelles tiges. Certaines espèces sont très drageonnantes, telle Rosa rugosa, qui tend à former de véritables fourrés. Feuilles Les feuilles sont opposées, caduques (parfois persistantes), composées imparipennées (avec une foliole terminale), présentant le plus souvent de sept à dix folioles au limbe elliptique acuminé, au bord denté. Elles sont munies de stipules à la base du pétiole. Ces stipules sont des appendices foliacés qui sont le plus souvent « adnés », c'est-à-dire adhèrent au pétiole sur leur longueur, et parfois libres, rarement absents. Leur forme est variable selon les espèces : entière, dentée, pectinée ou lobée. Fleurs Les fleurs à la corolle de couleur voyante, rose, rouge, jaune mais aussi blanche, sont groupées en corymbes de quelques fleurs, parfois réduites à une fleur isolée. Le réceptacle floral prend la forme d'un hypanthe, espèce d'urne qui contient les carpelles, dont les styles émergent par l'ouverture centrale resserrée, et porte à son sommet les autres pièces florales. Ce sont des fleurs simples, actinomorphes, en général de symétrie pentamère : Le calice dialysépale est composé de cinq pièces de couleur verte. Les sépales peuvent être simples ou de forme plus complexe, lobés latéralement ; La corolle dialypétale, à symétrie radiale, comprend en règle générale cinq pétales réguliers, caducs, à onglet étroit et au limbe étalé souvent échancré en forme de cœur. Rosa sericea et Rosa omeiensis, deux espèces chinoises apparentées, qui n'ont que quatre sépales et quatre pétales constituent une exception3,4. La corolle peut être « double » ou « pleine » par transformation d'étamines en pétales, du fait de mutations spontanées, conservée par sélection dans les formes cultivées ; L'androcée est composé de très nombreuses étamines disposées en verticilles concentriques, généralement en nombre multiple de celui des pétales (x 5) ; Le gynécée est formé de pistils séparés (polycarpe) et comprend de nombreux carpelles uniovulaires et libres (apocarpique). Les carpelles sont couverts de poils et portent un long style qui se termine par des stigmates ouverts au niveau des étamines au centre de la fleur. Les styles sont libres, sauf chez les espèces de la section des Synstyleae dont les styles sont soudés en une colonne qui émerge de façon proéminente au centre de la fleur. Chaque carpelle contient un unique ovule anatrope pendant5. Les nectaires attirent les insectes et favorisent la pollinisation, principalement entomophile.